Parcel Tiny House : des vacances qui soutiennent les agriculteurs

^{Pas de wifi, pas de bruit, mais le beurre et l’accueil du fermier. (Crédit photo : Parcel)}

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Au printemps, les open-spaces et “les gens” commencent généralement à nous filer des boutons.

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C’est le moment parfait pour prévoir week-end ou vacances éco-responsables tout en participant à améliorer la condition des agriculteurs. Parcel, la startup bordelaise qui installe ses tiny houses sur leurs terres, a trouvé le mix parfait…

Parcel Tiny House, c'est quoi ?

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Elle installe des petites maisons transportables (tiny houses, autonomes en électricité et en eau) au milieu d’un champ, au sein d’une forêt ou au cœur d’un vignoble, s’occupe de la commercialisation et reverse une partie des revenus aux agriculteurs.

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Géraldine Boyer, co-fondatrice de Parcel, une petite boîte qui monte qui monte, a réussi à créer un business qui lie éco-tourisme, déconnexion intégrale et valorisation des terroirs.

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Les agriculteurs, eux, n’en demandait pas tant, puisqu’en plus du revenu indirect issu de la location, ils tirent bénéfices des ventes directes de leurs produits.

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Déguster les produits de la ferme les pieds dans l’herbe, quoi de mieux pour oublier les soucis de Véro à la machine à café ?

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Comme nous le confie Géraldine Boyer,

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« Parcel a bien grandi depuis sa création en 2019 : on avait 28 maisons fin 2023, on en aura 40 opérationnelles avant l’été et on espère un remplissage à 70%. Proches de Versailles, en Seine-Et-Marne, à une heure de Marseille ou proche de Sancerre pour un séjour oeno-touristique, notre offre est large ! Côté agriculteurs, on a trop de demande de leur part.

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Aujourd’hui, on installe les maisons clef en main, ça ne demande pas d’investissement de leur part et ça aide certains à sortir de l’isolement. On travaille plutôt avec des petites exploitations bio, ce sont souvent des gens passionnants et cela crée de très belles rencontres avec les voyageurs ! »

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‍On se doute, en effet, qu’entre voyageurs engagés et exploitants agricoles, il y a moyen que cela crée de belles connexions humaines…

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Des actionnaires et des lamas

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Côté business, Parcel vise plus du doublement du nombre de ses maisons commercialisées d’ici deux ans. En parallèle, et pour faire face au grand nombre de demandes d’agriculteurs qui aimeraient jouer le jeu, l’équipe développe une offre d’achat des tiny houses.

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« A terme, il faudra sûrement réaliser une nouvelle levée de fonds, nous dit Géraldine, mais à ce stade nous fonctionnons toujours grâce à nos actionnaires historiques : Hervé Lafont, co-fondateur de Parcel (également fondateur de VeryChic et Onedirect), la BPI, NACO et sept business angels (dont Francis Nappez, co-fondateur de BlaBlaCar). »

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Bon, je ne sais pas vous mais moi, pour cet été, aller passer quelques jours dans une ferme de lamas (véridique !) à trois minutes du zoo de Beauval, moi, ça me tente un max. “Les gens” attendront bien.