LA MAISON DES FORESTINES A UN MESSAGE POUR VOUS
La Maison des Forestines est une institution en région Centre et certains d’entre vous connaissent les Forestines depuis leur plus tendre enfance. Voilà bientôt 140 ans que nous partageons avec vous nos gourmandises et nous souhaitons maintenant partager avec vous notre histoire.
En 1879 la « Forestine» ®,
premier bonbon
au monde de sucre cuit fourré, crée « une révolution
de palais »! Alors que l’on ne sait fabriquer que des friandises
tout en sucre comme les berlingots, le confiseur Georges Forest
invente à
Bourges, au centre de la France, un délicieux bonbon de sucre
satiné croquant, fourré d’un onctueux praliné au chocolat. Le
mariage d’ingrédients nobles
et
d’un tour
de main unique. C’est le
succès.
D’emblée, la Forestine, en forme de fourreau de sucre soyeux, sera reconnue comme la « Haute Couture du bonbon français ».
Il lui faut un écrin. En
1884 Georges Forest fait bâtir
au cœur de Bourges un bel immeuble haussmannien, baptisé « la
Maison de la Forestine », abritant sa boutique ornée d’un superbe
plafond à caissons en faïence de Gien.
Très vite, cet artisan de génie lance de nouvelles créations originales, « les Spécialités du Berry »®, composées de friandises appelées « Amandines », « Châtaignes », « Noisettes » et « Richelieu » : des coques en nougatine ou en caramel croquant fourrées de savoureux pralinés ou de subtiles crèmes d’amandes parfumées à la pistache ou aux marrons.
En 1896 Georges Forest choisit Georges Tavernier pour successeur, un jeune confiseur créatif d’Orléans qui partage ses exigences de qualité et son talent inventif. Leur amour du métier est récompensé : la « Forestine » reçoit la Médaille d’argent aux Expositions Universelles de Paris en 1889 et en 190O, puis la Médaille d’or à la l’Exposition Coloniale de 1931 à Paris.
Dès lors, la famille
Tavernier perpétue depuis quatre générations le
savoir-faire de ces bonbons haut de gamme devenus les ambassadeurs
de la ville de Bourges comme d’une tradition gastronomique
française. Ainsi, en 1994 la « Forestine » est inscrite au
Patrimoine national de la Confiserie, puis en 2012 à
l’inventaire du Patrimoine culinaire de la France.
Fabrication exclusive de la « Maison de la Forestine », cette
friandise historique figure au Patrimoine culturel immatériel de
l’Unesco. Tout l’art de cette confiserie artisanale tient à une
recette inchangée : le sucre est cuit à feu nu dans de
traditionnelles bassinoires en cuivre, puis il se transforme en un
long ruban soyeux étiré à la main sur un crochet. Ce sucre cuit
devient un gros bonbon fourré d’un praliné « maison » grillé avec
précision. Sans additif ni conservateur, le tout est alors découpé
en une multitude de « Forestines » aux quatre chatoyantes
couleurs.
L’histoire gourmande se poursuit à la confiserie Maison de la Forestine où est développée toute une gamme créative de bonbons fourrés au praliné tels que les «Chrysantines », un bonbon de sucre satiné parfumé à la cerise ou au citron fourré d’un praliné au cassis ou à la cannelle et autres friandises irrésistibles – les pralines à l’ancienne, les « Framboisines » ou « Mascareignes », des crèmes d’amandes fruitées, les caramels tendres, les chocolats fins au pur beurre de cacao - qui viennent enrichir son patrimoine pour le plaisir des gourmands.
Depuis Georges Tavernier, quatre générations d’hommes et de femmes de sa famille continuent à se succéder pour faire vivre cet héritage gastronomique particulier. La transmission commence tôt… Né en 1960 à Bourges, Jean-François Tavernier affirme dès sa jeunesse un goût pour les douceurs, qu’il met en pratique. Sa recette secrète de gâteau au chocolat qui régale les siens comme sa passion expérimentale pour les crêpes augurent de son intérêt pour les friandises et les sucreries fabriquées par la Maison de la Forestine. « Dès l’âge de huit ans, j’ai assisté au grillage du praliné fait maison et admiré la technique ancienne du sucre battu sur un crochet. Durant les vacances j’aidais à fractionner à la main les Forestines encore tièdes. Mon palais s’est formé … en goûtant les bonbons », se souvient ce gourmet. Une vocation est née. En 1985 Jean-François, diplômé du Cycle Supérieur de Gestion de l’Ecole de Commerce de Paris, intègre la Maison de la Forestine où il a succédé à sa mère, Marie-Claire, à la tête de l’affaire familiale il y a quinze ans.
Un événement est soudain venu bouleverser notre histoire commune… A la veille de Pâques 2015 éclatait un incendie majeur causé par un tiers qui dévastait l’immeuble « Maison de la Forestine ».
Notre production se voit alors suspendue puisque le laboratoire de fabrication était situé sous la boutique. Les lieux touchés par le feu comme par l’eau déversée par les pompiers sur le bâtiment qui a brûlé durant 48 heures, sont actuellement inoccupables. Les assurances ont accompagné l’entreprise dans le cadre de leur contrat, mais tous les dommages et les frais consécutifs au sinistre ne sont pas couverts. De même, les indemnités de chômage technique ne comprennent pas la totalité des charges salariales et sociales qui restent dues par une entreprise sinistrée.
Impatients de retrouver la « Forestine », nos clients et nos revendeurs nous téléphonent tous les jours depuis l’incendie.
Avec votre aide, l’heure
est enfin au retour.
Notre objectif est de pérenniser
la « Maison de la Forestine » au sein de l’immeuble
emblématique de sa création à Bourges. Un lieu gastronomique
cher à tous dans la Région Centre…comme à d'innombrables
amateurs de friandises authentiques…
En
attendant de pouvoir réintégrer nos locaux historiques d’ici quatre
ans, nous devons aménager un nouveau site de production et une
boutique provisoire. Avec la volonté de rebondir en
transformant l’adversité en nouvelle opportunité
créatrice.
Le nouveau local en travaux
Pour réaliser notre premier objectif d'installation du local de fabrication durant cette campagne, il nous faut réussir à franchir ensemble un premier palier d'au moins 50 000 EUR et atteindre 2 paliers supplémentaires du même montant pour couvrir la totalité des travaux, reconstituer en partie nos stocks de boîtes métalliques et acquérir de nouveaux équipements de fabrication.
Cette
somme permettra à la « Maison des Forestines » de relancer son
activité pour prendre un nouvel essor. Le nouveau site de
production, situé à proximité de Bourges, nécessite des travaux
d’aménagement et notamment la mise aux normes agro-alimentaires,
les raccordements techniques destinés à l’installation du matériel,
l’installation du poste de conditionnement et d’expéditions ainsi
que l’organisation du transfert des fabrications vers le
magasin.
Notre
projet de relance de la « Maison de la Forestine » s’appuie sur
l’histoire, la forte notoriété et la créativité de la
marque.
Les bonbons tels que la « Forestine » ou les « Spécialités du Berry » répondent au goût actuel des consommateurs pour des produits gourmets, ambassadeurs d’une identité régionale française et d’un artisanat haut de gamme qui se différencient des fabrications industrielles.
Forte de sa notoriété historique et de l’intérêt de la critique gastronomique et des médias pour sa marque et la particularité de son savoir-faire, la « Maison de la Forestine » prévoit d’étendre son réseau de distribution, de créer des points de vente en propre et de répondre aux multiples marchés qui la sollicitent en France comme à l’export.
De plus, la « Maison de la Forestine » vise à accroître sa position d’attrait culturel et touristique français.
Le projet social
Le projet de relance de la confiserie de luxe « Maison de la Forestine » nécessitera la création d’emplois supplémentaires dans les services Production, Commercial et Administratif.
A quoi seront employés les fonds ?
Les fonds levés seront utilisés pour investir dans la
relance et le développement de cette confiserie de tradition
française :
Contribuez à pérenniser un patrimoine gastronomique exceptionnel tout en bénéficiant d’OFFRES SPECIALES durant la campagne Don pour Don lancée avec Bulb In Town !
Compte tenu du contexte exposé, la reprise de la production dans le nouveau site nécessitera de reconstituer progressivement nos stocks de fabrications. Pour cette raison les contreparties seront distribuées à partir de la mi-octobre . Un bonus récompensera les contributeurs qui patienteront jusqu’à Noël !