J’accueille
des enfants entre 3 et 11 ans dans un environnement ordonné
avec des activités culturelles attrayantes et ambitieuses pour
créer les conditions propices à l'apprentissage et à
l'épanouissement. Cette démarche, inspirée de la pédagogie
Montessori et des écoles du 3ème type de Bernard
Collot, a pour objectif de permettre à chaque enfant
:
- d'être
acteur de ses apprentissages et autonome
- de développer des compétences solides
- de coopérer
- d'avoir une bonne estime de soi
- d'apprendre à gérer ses émotions et sa relation aux autres
(CNV : communication non-violente)
Je vous épargne un long discours mais pour les curieux, la
vidéo se trouve juste là :
Quand les enfants n’ont pas tous
le même âge, ils accroissent leurs aptitudes à
coopérer et à s’entraider lors des jeux sociaux qu’ils
dirigent eux-mêmes et qu’ils choisissent librement. Ils y
apprennent à résoudre leurs conflits et à prendre en compte les
besoins des autres afin que le jeu puisse continuer. Le jeu
entre enfants d’âge différents est très précieux. Nous sommes fait
par nature pour coopérer.
Quand des enfants d’âges mélangés
partagent le même espace, ils se guident les uns les autres dans
leur exploration du monde. Ils bénéficient des enseignements
informels des uns et des autres. Un seul adulte ne pourrait pas
réaliser autant d’étayage individualisés et de retours
d’informations.
Les petits observent les plus
grands, apprennent en les observant, ils les imitent et ils peuvent
se projeter pour voir de quoi ils seront capables un jour.
Les plus grands consolident leurs
acquis en aidant les plus jeunes, ils développent des compétences
comme le contrôle de soi, la mémoire et la
planification et ils développent d’autres compétences comme
l’entraide, l’empathie, la patience, la
coopération…
On rend aux enfants leur pleine
autonomie.
J’ai préparé un environnement
ordonné avec des activités culturelles attrayantes et
ambitieuses pour créer les conditions propices à
l’apprentissage et à l’épanouissement . Je propose à
chaque enfant le bon niveau de difficulté et je peux suivre les
progrès de chacun. Grâce à cet étayage individuel, l’enfant
peut développer confiance et estime de soi. Je leur laisse
le droit d’observer les autres et le droit de ne rien faire.
Quand on prend le temps de ne rien faire, notre cerveau continue
d’être actif. Il a besoin de temps de repos pour remettre de
l’ordre. Ces temps sont bénéfiques autant que le
sommeil.
Quand un enfant est submergé par
une émotion, quand il vit une tempête émotionnelle, il a besoin
d’un adulte pour le rassurer, le consoler et l’aider à identifier
l’émotion qu’il ressent (colère, tristesse, frustration,
peur…).
Grâce à cette posture
bienveillante, je suis un guide qui assiste l’enfant dans son
travail de création. Il peut apprendre à conquérir son
indépendance.
L’erreur doit être neutre.
Elle est indispensable pour apprendre. C’est juste un retour
d’informations. Et chaque erreur génère un sentiment de curiosité,
un élan et de l’enthousiasme. La dopamine que l’enfant
sécrète le pousse à réduire la différence entre ce qu’il sait et ce
qu’il ne sait pas. Et plus il y a de curiosité, plus la mémoire est
active et plus les performances d’apprentissages augmentent.
Quand l’enfant est actif et
engagé, il fait des prédictions, il réajuste si besoin et il
apprend. Avec du matériel qui permet le contrôle de l’erreur
immédiat, pas besoin d’un adulte qui corrige et l’apprentissage est
extrêmement rapide. Les enfants doivent vivre ces expériences
eux-mêmes. Écouter un adulte parler, ça ne fonctionne pas.
Les enfants sont naturellement
curieux et joueurs. Les 4-5 premières années, ils
s’approprient des tonnes d’informations et de compétences sans
aucune forme d’instruction. Ils apprennent à marcher et à parler en
nous observant, en étant exposé au langage et en vivant ces
expériences. On ne leur a pas donné de leçon pour apprendre à
parler ou à marcher.
A 4 ans, 6 ans, 9 ans, on doit
leur offrir les mêmes conditions : de l’amour, les intégrer à notre
vie d’adulte, répondre à leurs demandes sans les sur stimuler, leur
parler, les rassurer quand ils sont stressés, les laisser explorer
et respecter leurs rythmes et leurs besoins
physiologiques.
La nature pousse l’enfant à
apprendre de la manière la plus puissante qui soit : en lui donnant
envie de manière intrinsèque d’en savoir toujours plus.
L’enthousiasme est l’engrais du cerveau.
Pour l’apprentissage de la
lecture (entre 3 et 8 ans), il suffit juste de donner les
correspondances lettres-sons à l’enfant, puis de le laisser
explorer le décodage spontanément en s’amusant. Quand ça
sera le bon moment pour lui, il aura envie de décoder les mots pour
comprendre le message qui se cache derrière.
Maria Montessori, Edouard Séguin,
Jean Itard, Célestin Freinet bien d’autres ont découvert tout ça
dès les années 1800. Pourquoi deux siècles plus tard, on ne
s’inspire pas plus de ces pédagogues?
Ils avaient compris les lois
naturelles de l’enfant. C'est avec un plaisir immense que je me
les réapproprie.
Les écoles hors contrat ne sont
pas financées par l’état. Les dépenses (salaire de l’enseignant,
loyer, factures) sont à la charge des parents. Toutes les familles
ne peuvent pas dépenser 500 euros par mois par enfant. Et les
familles qui peuvent se le permettre ne sont pas les familles dont
les enfants en ont le plus besoin.
Quand une famille dépense une
somme aussi importante chaque mois, elle a forcément plus
d’attentes envers l’école que dans une école gratuite. Plus
d’attentes = moins de libertés pour l’adulte et pour l’enfant.
Et c’est en étant libre, acteur des ses apprentissages et autonome
que l’enfant apprend.
« L’enthousiasme est
l’engrais du cerveau » (cf
http://www.grandirensemblepasapas.com/conference-neurobiologiste-gerald-huther/
si vous voulez en savoir plus)
Les contrôles de l’éducation
nationale (une fois par an) peuvent empêcher l’adulte de faire
confiance aux enfants et les laisser libres d’avancer à leur
rythme.
D'autre part, les écoles
alternatives attirent souvent les enfants qui n’ont pas trouvé leur
place dans les écoles ordinaires. Ces enfants, qui ont des besoins
spécifiques, ont besoin d’être accompagnés par des adultes qui sont
en capacité de les accompagner, des adultes formés. L’autisme, par
exemple, dépasse les compétences d’un enseignant.
Pour ces 3 raisons, je préfère ne
pas ouvrir une école.
Professeur des écoles pendant 11
ans, j’ai quitté mon poste en décembre 2016.
Grâce à toutes mes lectures
et mes formations depuis 2013, mon regard sur l’enfant a
évolué et il était primordial pour moi d’être en adéquation entre
ce que je pense et ce que je fais.
J’ai donc aménagé une pièce de 24
m2 à mon domicile pour accueillir des enfants les samedis matins et
les vacances scolaires (et sûrement les mercredis à partir du mois
de septembre 2018).
J’accueille 6 enfants maximum car à
partir de 7 enfants, il faut faire les démarches pour ouvrir une
école hors contrat.
J'ai également crée un blog
(www.grandirensemblepasapas.com) car j’ai à coeur de semer des
petites graines comme ce petit colibri qui essayait d’éteindre un
feu en rapportant des gouttes d’eau dans son bec. Il aurait pu se
décourager mais il a fait sa part.
Je publie des vidéos sur
l'éducation et la parentalité consciente dans l’espoir que de
nombreux parents, professeurs, aides maternels, animateurs de
centre de loisirs, assistants maternels… s'engagent sur le chemin
de l'éducation bienveillante.