La transition écologique est à l'aube d'une révolution majeure dans le secteur alimentaire, et les opportunités d'investissement n'ont jamais été aussi alléchantes. Bienvenue dans l'ère de "l'anti-gaspillage", un secteur en pleine expansion qui transforme notre approche de la consommation et attire désormais l'attention des investisseurs les plus avisés.
Un marché considérable en pleine croissance
Selon les données officielles de l'ADEME, le gaspillage alimentaire représente 10 millions de tonnes de produits perdus chaque année en France. À l'échelle mondiale, la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) estime que le gaspillage alimentaire constitue un enjeu économique majeur, alors que 30% des aliments produits sont encore gaspillés malgré une conscience écologique grandissante.
L’attrait pour les entreprises luttant contre le gaspillage est notamment portée par deux facteurs majeurs :
- Le contexte économique et l'inflation alimentaire : la perte croissante de pouvoir d'achat des consommateurs français les pousse vers des solutions économiques alternatives, tandis qu'un tiers de la production alimentaire mondiale est gaspillée chaque année, représentant une perte annuelle de 16 milliards d'euros rien qu’en France.
- La prise de conscience environnementale : d’après les statistiques du secteur, 50% des Français se sentent coupables au moment de jeter un produit en raison de son apparence ou de sa DLC, démontrant une sensibilité croissante à cette problématique
Ce qui était autrefois considéré comme un simple enjeu environnemental est devenu un véritable secteur économique pour plusieurs raisons :
- Un cadre réglementaire incitatif : la loi française anti-gaspillage pour une économie circulaire (AGEC) de 2020 impose des contraintes croissantes aux acteurs de la chaîne alimentaire, créant de fait un nouveau marché
- Des avancées technologiques : les solutions digitales facilitent désormais la redistribution et la valorisation des produits destinés au rebut
- Une demande consommateur croissante : plus de 8 européens sur 10 ont adopté des comportements anti-gaspi. Ces nouvelles habitudes des consommateurs devraient profiter aux applications dédiées.
- Un potentiel économique considérable : la valeur marchande du gaspillage alimentaire représente 130 milliards d'euros par an à l'échelle européenne
Ce que l'anti-gaspillage peut faire pour nous
Sauver la planète par l'innovation
Le cas de l'impact environnemental du gaspillage est particulièrement révélateur. Il génère en France 15,3 millions de tonnes de CO2 par an, soit 5 fois celles du trafic aérien intérieur français.
Comme le souligne Tristram Stuart, auteur et militant reconnu dans le domaine : "Le gaspillage alimentaire est le symptôme d'un système de consommation qui n'a pas encore su s'adapter aux attentes environnementales et économiques des citoyens."
Réduire les coûts pour les consommateurs
Dans un contexte où l'inflation alimentaire pèse sur le pouvoir d'achat, les solutions anti-gaspillage offrent une alternative économique concrète. Des entreprises comme Bene Bono proposent des produits de qualité à des prix réduits de 30% en moyenne, permettant aux consommateurs de réaliser des économies substantielles tout en luttant contre le gaspillage.
Créer des emplois diversifiés et non délocalisables
Le secteur de l'anti-gaspillage est un important créateur d'emplois diversifiés.
Directs ou indirects, les entreprises du secteur recrutent des profils variés dans le marketing, la technologie, la logistique et la gestion…
Les défis à surmonter
Si le potentiel est immense, plusieurs obstacles doivent encore être surmontés par les acteurs du secteur, comme l'indiquent les analyses du marché :
- La logistique complexe : collecter, trier et redistribuer rapidement des produits périssables exige une infrastructure sophistiquée et des investissements conséquents
- La perception consommateur : des préjugés persistent sur la qualité des produits "sauvés" - les études montrent que les consommateurs développent leur confiance principalement après une première expérience positive
- Le contexte concurrentiel : la taille gigantesque du marché à attiré de nombreuses entreprises se positionnant sur différentes étapes de la chaîne de valeur : Too Good To Go, Phenix, Bene Bono, Nous Anti-Gaspi par exemple.
Les modèles économiques qui émergent
Face à ces défis, différents modèles se développent avec succès dans le secteur de l'anti-gaspillage, comme en témoignent les entreprises du secteur :
Les places de marché B2C
Le modèle des places de marché s'est imposé comme une approche particulièrement efficace dans le secteur de l'anti-gaspillage. Ces plateformes proposent généralement des abonnements flexibles, comme celui de Bene Bono qui fonctionne sans engagement. Les statistiques vérifiées du secteur montrent des taux de fidélisation significatif, avec des taux de churn limités à environ 10%, démontrant l'attachement des utilisateurs une fois ces services intégrés dans leurs habitudes de consommation.
L'exemple de Bene Bono est révélateur : l'entreprise propose un abonnement mensuel sans engagement avec une moyenne de 2 commandes par mois et par personne à 35€ par commande, générant une marge brute de 47%. Cette structure économique permet aux entreprises de construire une relation pérenne avec leurs clients tout en proposant un service à forte valeur ajoutée.
Les transformateurs de produits déclassés
Ce modèle, souvent qualifié de "upcycling" (surcyclage), s'est révélé particulièrement innovant dans le secteur alimentaire. Il combine la valorisation de produits déclassés avec la création de nouvelles gammes à forte valeur ajoutée. Les données du marché confirment que la transformation des produits déclassés génère des marges bien supérieures aux filières traditionnelles.
Plus de la moitié du gaspillage alimentaire se produit aux stades de la production (32%) et de la transformation (20%), créant ainsi une opportunité considérable pour les entreprises positionnées sur ce segment.
Les supermarchés en ligne anti-gaspillage
L'intégration des technologies numériques transforme radicalement la distribution alimentaire.
Facilitant l’accès aux produits de qualités à des prix raisonnables, ils développent une relation durable avec leurs clients.
L'Europe en pointe dans cette révolution ?
Le cadre réglementaire européen, visant à réduire significativement le gaspillage alimentaire d'ici 2030, a établi des standards élevés qui stimulent l'innovation dans ce secteur.
La France, avec sa loi Garot de 2016 (renforcée par la loi AGEC en 2020), constitue un terreau particulièrement fertile pour les entreprises comme Bene Bono. Les statistiques officielles démontrent l'ampleur du problème à résoudre : 30% des aliments produits sont encore gaspillés malgré une conscience écologique grandissante.
Une opportunité d'investissement émergente
Le financement des entreprises anti-gaspillage suit généralement un cycle vertueux bien établi, caractéristique des entreprises à fort potentiel dans ce secteur.
- Des levées pré-seed et seed avec l'entrée de business angels et de fonds d’investissements renommés.
- Une Série A avec l'entrée de fonds renommés.
- Un bridge de la Série A ou une Série B.
Pour les investisseurs, le secteur offre des perspectives de rendement attractives : les analyses comparatives des transactions récentes dans le secteur révèlent des multiples de valorisation médians de 8,6x l'EBE.
Un écosystème d'entreprises en pleine croissance
Des succès concrets
Plusieurs transactions récentes documentées par des sources fiables comme CF News et PitchBook illustrent le potentiel attractif du secteur :
- Imperfect Foods : spécialisée dans la livraison à domicile de produits alimentaires visant à réduire le gaspillage, a levé 95M$ en 2021
- Misfits Market : fournisseur de livraison en ligne de produits alimentaires anti-gaspillage, a levé 225M$ en 2021
- Quitoque : spécialisée dans les paniers-repas prêts à cuisiner, a été acquise par Carrefour pour plus de 40M€ en 2018
Ces opérations témoignent de l'appétit des grands groupes et des fonds d'investissement pour les entreprises du secteur. Des investisseurs comme Insight Partners (gérant plus de 90 milliards d'euros), SoftBank (plus de 170 milliards d'euros) et des leaders de la distribution comme Carrefour (présent dans plus de 40 pays) s'intéressent activement à ce marché.
La question n'est plus de savoir si l'anti-gaspillage transformera notre système alimentaire, mais à quelle vitesse cette transformation s'opérera. Et les acteurs qui se positionnent aujourd'hui seront les grands gagnants de cette révolution en marche.
Envie d'investir dans le futur de l'alimentation ?
Participez au financement de Bene Bono : le leader des course en ligne anti-gaspillage ! À partir de 500€, investissez dans cette entreprise qui a déjà sauvé plus de 7 millions de kilos de nourriture et compte plus de 30 000 clients actifs chaque mois. Découvrez les détails de cette opportunité d'investissement en obligations convertibles.
Article mis à jour en avril 2025. Les projections mentionnées sont basées sur les données objectives fournies par l'entreprise mais restent soumises aux aléas du marché et du secteur. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Tout investissement comporte des risques de perte totale ou partielle du capital investi ainsi qu'un risque d'illiquidité.
Intéressé par l'investissement en non coté ?
Inscrivez-vous, et découvrez des projets prometteurs, à impact !
Déjà 18 000+ investisseurs
Un article publié par
